Les laboratoires roumains en route pour leurs venues à Water is Memory 23.
Le travail à Hida a permis de préparer la performance que les jeunes lycéens présenteront au Centre culturel de Vichy le lundi 22 Mai, de les confronter au travail de chœur. Silhouettes fantomatiques, ils ont tour à tour imaginé sortir de terre, devenir une bougie, se transformer en papillons…et dit les mots de Primo Levi
Considérez si c’est un homme
Que celui qui peine dans la boue,
Qui ne connaît pas de repos, Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui pour un non.
Considérez si c’est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu’à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver.
N’oubliez pas que cela fut…/… Répétez-les à vos enfants.
A Cluj, les étudiants de l’université étudient « Le complexe roumanie » de Mihaela Mihailov : ou l’occasion de revenir sur l’histoire roumaine du quotidien, vécue à travers une famille pendant la période « Ceaucescu », puis la révolution de 1989 et enfin aujourd’hui .
Ils ont réussi à trouver une langue commune entre le français et le roumain : l’émotion !
Chacun leur tour, ils sont rentrés dans la peau des personnages, incarnant avec une volonté résistante les mots de Mihaela Mihailov.
Une répétition publique à l’université a été organisée devant d’autres étudiants, un moment d’échange très fort ! La mémoire vive donne des frissons !
LA GRAND-MÈRE : Je prépare les galoushkas avec des œufs, de la semoule, du sel et du bicarbonate. Le bicarbonate les rend moelleuses. Les galoushkas ne doivent être ni trop molles, ni trop dures – tant que la petite cuillère reste droite (pour deux œufs mettre environ 150-200 grammes de semoule – ça dépend aussi de l’œuf et de sa taille). Je laisse reposer cinq minutes la composition, après quoi je la mets dans la soupe à la petite cuillère.