L’Italie pour finir, Procédé Zèbre rentre à Vichy
Après deux semaines d’exploration de l’Europe, de rencontres avec les partenaires de nos deux projets européens, des lieux qui leur sont chers et de leurs contacts, deux semaines de rencontres puissantes avec des organisations sociales, culturelles, militantes, engagées autour de la mémoire et des droits de l’homme, de découvertes de lieux de mémoire et de celles qui, invisibles, n’ont laissé que peu de traces, nous arrivons en Lombardie et dans le Piémont pour trois dernières journées.
A Brescia, nous découvrons que Santa Lucia est un Père Noël féminin et traditionnel. Nous enchaînons les réunions entre les bonbons et les cadeaux. Nous avons rencontré les équipes du siège lombard de l’ADL de Zavidovici qui nous expliquent comment un activisme pour la paix dans les années 90 a permis la structuration d’un réseau de 40 foyers d’urgence à Brescia trente années plus tard. Nous retrouvons avec amitié et émotion les artistes de Lelastiko impliqués dans les projets Erasmus+ et Europe Creative, Marina Rossi bien sûr, et Giulia Imberti, Arnaldo Ragni, Davide Bonnetti et Francesca Ceccala.
Enfin, nous réfléchissons avec Laura Sirani, chanteuse, photographe, femme merveilleuse aux talents à peu près aussi nombreux que son répertoire de chanson (et il est laaarrrgggeee !!!), aux surprises à naître dans les marges de nos projets.
Quelques heures de sommeil et de route plus loin, nous attendent Turin et Vesna Scepanovic qui nous fait découvrir la Maison de Quartier San Salvario, sur la place Natalia Ginzburg. Lieu envahi par les acteurs culturels et associatifs locaux, nous y multiplions les rencontres et les envies de partenariats nouveaux. 2025 ? 2026 ? Toute la vie ? Peut-être !
Nous gardons au cœur le sentiment que voyager comme nous l’avons fait, à la rencontre des rencontres, avec l’envie infinie de questionner, d’imaginer et de découvrir, c’est fatigant certes mais c’est génial !
Nous gardons au cœur les premiers vers d’un poème écrit dans les ateliers d’écriture du projet Au bagne en Guyane, au lycée Bertène Juminer, le 6 novembre dernier.
Sortir. Courir.
J’ai le ciel en possible.
J’ai le ciel, il est juste là derrière le rideau.
J’ai le ciel.
Nous sommes sortis, avons couru. Nous avons le ciel.