Nos laboratoires, les jeunesses européennes // Premier débat

Lundi 23 mai, à l’occasion de la 7e édition du festival vichyssois Water is Memory, s’est déroulé le premier des grands débats des trois ans de travail de notre projet.

Il a réuni au Centre culturel de Vichy, ex-Valery Larbaud, des jeunes autrichiens du Gymnasium de Perchtoldsdorf, des jeunes italiens accompagnés par la compagnie bressane de Lelastiko, et des jeunes du lycée St Pierre de Cusset qui, au-delà de leur travail au sein du lycée, ont voyagé pour certains en Autriche, et pour d’autre en Lombardie.

Cette dernière institution était représentée par Laurent Friaud, principal du lycée français et les coordinatrices du projet en Bourbonnais Brigitte Brihat et Carole Zacharie. Alexandra Daëmon, coordinatrice du projet, Anna Schutz, professeure de français et Matthias Suske, metteur en scène, représentaient l’institution autrichienne. Marina Rossi, directrice et chorégraphe, et Arnaldo Ragni, metteur en scène et comédien, ont pris la parole au nom de Lelastiko.

Les échanges ont très rapidement mis en avant que la pratique dramaturgique et chorégraphique en commun a permis la mise en contact d’élèves ne partageant pas les mêmes bases linguistiques. Ils ont en cela insisté sur le corps. Revenant sur la dimension corporelle du travail produit, tous ont dit que les contacts physiques qu’induisait la scène avait créé une proximité, une connexion et bien souvent une solide amitié.

Ils ont également mis en évidence que les quatre premiers mois de travail avaient permis, pour tous, de comprendre que les mémoires ne s’évoquent pas au passé mais bien au présent et qu’elles ont une concrétude contemporaine indéniable.

Les mots ont été nombreux, tous souriants, souvent émouvants. Nous en avons tiré une liste d’expressions qui seront notre feuille de route en attendant le prochain rendez-vous collectif :

  • Impressionnante interconnexion immédiate.
  • Le sens du collectif.
  • Multiplicité des profils.
  • Le travail de tous.
  • Une si belle symphonie.
  • La conscience de soi.
  • Pierrick veut répondre.
  • Connexion.
  • Trouver un lien avec les autres, et avec l’histoire.
  • Le langage du corps crée des contacts.
  • Ce n’est pas de la chance.