Un Joyeux Capharnaüm

A l’initiative de l’UCA, Procédé Zèbre participe à un projet de
coopération ambitieux avec l’Université de Guyane, les compagnies professionnelles Copeau
Marteau, les Voleurs de Soleil et Kokolampoe.

Fabrice Dubusset : metteur en scène et musicien
Cyril Meysson : musicien et direction musicale
Aurélie Raidron : chanteuse Lyrique, intervenante voix et chant, autrice et photographe
Etienne Russias : intervenant écriture, voix et slam

Réunissant l’Université Clermont Auvergne, Ligne de Flottaison, la compagnie de théâtre amateure du Centre hospitalier Sainte Marie à Clermont-Ferrand, l’Université de Guyane, les compagnies professionnelles Copeau Marteau, les Voleurs de Soleil et Kokolampoe et la compagnie Procédé Zèbre, ce projet est une aventure humaine autour d’un laboratoire de création artistique. Il se devra d’être une perspective stimulante et encourageante pour une société en quête de poésie.

Un Joyeux Capharnaüm réuni des artistes avec compétences complémentaires (théâtre, mise en scène, chant, musique, slam, …) et qui ont déjà des expériences de travail avec des publics différents pour pouvoir autour de ce projet transmettre, faire partager et mettre toute leur créativité en éveil pour ce laboratoire.

A travers ce projet, Procédé Zèbre propose de travailler et de nourrir une performance musicale et théâtrale basée sur la thématique du diable et de ses représentations possibles dans l’imaginaire du spectateur.

Une altérité diabolisée

Trouver l’altérité passe par l’approche d’une pratique où le travail d’écriture, du corps, du texte et de la musique apporte à chacun un nouvel espace de possibles, un dépassement de soi et un effacement des postures entre soignés et soignants, entre amateurs et professionnels, entre le plaisir et l’exigence artistique.

« Longtemps, les autres, les différends, les fous, les femmes guérisseuses, les roux… ont été associés à l’image du diable. L’idée de folie, maladie physique ou mentale, se traduisit souvent par l’idée de la possession dans la représentation médiévale. La perception de la maladie s’effectuait aussi par le biais d’un vice ou d’un péché. Les images témoignent d’une permanence ou d’une continuité de la vision médiévale du fou, du personnage marginalisé par un comportement en dehors de la norme, en dehors de son « esprit » normal, si on définit la folie comme déviation des normes sociales.»*

*Sources : L’altérité : le fou et le diable et Les fous en image à la fin du Moyen Âge. Iconographie de la folie dans la peinture murale alpine (XIVe-XVe siècles).